Baby Bugatti 1935

La voici la voilà, la tant désirée, la tant recherchée, la si rare, la si copiée mais jamais égalée Bugatti type « Baby ».

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Souvent appelée à tort « Type 52 » (ce qui correspondrait à une appellation attribuée apparemment à Hugh Conway), cette Bugatti pour enfants a été créée en 1927 par Ettore Bugatti pour Roland, son fils cadet. Face au succès rencontré, il en sera finalement produit une petite série de moins de 500 exemplaires, toutes numérotées et réservées en priorité à la fidèle clientèle de la marque. (Jeune Prince – le futur roi du Maroc, Hassan II, se voit offrir un exemplaire de Bugatti Baby, en compagnie de son père, à l’occasion de leur visite aux usines Molsheim. Le futur roi des Belges, Baudouin, enfant, s’est également vu offrir un exemplaire comparable).

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ll s’agit de l’interprétation d’une « Type 35 » à l’échelle proche de 1/2, mue par un moteur électrique Paris Rhône alimenté par une batterie 12 volts et relié par une couronne dentée à l’essieu arrière.

Celle-ci, livrée le 19 janvier 1935 aux Établissements Mestre et Blatgé sous le numéro 445 vient d’être redécouverte. Rares sont les survivantes et rares sont celles non repeintes; en voici une… savourez son exceptionnelle patine !

Cette véritable Bugatti correspond parfaitement aux exigences du patron; tout est beau, tout est bien fait, tout est solide et efficace !

La caisse est en tôle d’aluminium et montée sur un châssis.
Le capot avant est maintenu par deux sangles de cuir. Le volant est marqué à l’intérieur d’une des branches « Baby 34 ».

Le véhicule est équipé d’une suspension avant à lames sur essieu rigide. L’arrière est équipé d’un essieu rigide fixe. Les pivots avant et l’essieu arrière sont équipés de graisseurs. La direction, à vis, est transmise par barres et biellettes à rotules.
Le tableau de bord est équipé d’un ampèremètre de contrôle de charge et d’un contacteur/ inverseur (marche arrière/arrêt/marche avant).
La vitesse de pointe est de 18km/h.

L’accélération est assurée par une pédale qui agit sur un rhéostat à 6 positions. L’entraînement se fait sur la roue arrière droite (créant ainsi une sorte de différentiel), par l’intermédiaire d’un démultiplicateur. Le freinage à tambour, sur les 4 roues, est commandé par câble à l’aide d’un levier à main situé sur le côté droit, à l’extérieur du véhicule.

Voir aussi dans ma collection les fleurons de l’époque, la Citroënnette et la Rolls Lines Brother

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